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La mobilité internationale, un atout pour l’insertion professionnelle des jeunes

Les résultats de l’opération « Ambassadeurs », destinée à favoriser la mobilité internationale de jeunes de tous milieux, ont été présentés récemment. Mise en place par l’Union nationale des Missions locales (UNML) et France Volontaires, cette opération a permis à près de 100 jeunes de partir dans le cadre d’un service civique international. Le bilan du dispositif souligne tous les bienfaits de ce type d’expérience pour la construction du parcours professionnel et la future insertion des jeunes qui la vivent.

Démocratiser la mobilité internationale

Le premier objectif de l’opération « Ambassadeurs » était de permettre à des jeunes qui n’en auraient pas eu l’occasion ou la possibilité de vivre une expérience de mobilité internationale. En effet, les statistiques montrent que les deux tiers des jeunes qui partent dans le cadre d’un volontariat international ont un niveau Bac +5 ou supérieur, et que le service civique international est pratiqué principalement par un public plus diplômé que celui du service civique national.

Partant de ce constat, l’UNML et France Volontaires ont mis sur pied l’opération « Ambassadeurs » à partir de 2015. Le contrat passé entre le jeune et les associations dure environ huit mois : une phase de préparation à la mobilité, en France, une mission de quatre à cinq mois, dans un organisme sélectionné à l’étranger par France Volontaires, et une période de restitution auprès d’associations ou d’entreprises au retour en France.

Des résultats encourageants

Les résultats de l’expérimentation semblent prometteurs, au point qu’elle devrait être pérennisée. Ainsi, les trois-quarts des jeunes volontaires étaient en recherche d’emploi avant de partir. Ils ne sont plus que 14% aujourd’hui. L’engagement international participe en effet à valoriser et à développer les compétences, qu’il s’agisse de savoir-faire ou de savoir-être. Le fort décentrage – y compris culturel, la confrontation avec des réalités sociales difficiles ou encore la gestion de situations concrètes forment un exercice d’autonomie “complet” à la fois structurant et valorisant et constituent un temps de réflexion et d’orientation.

A l’issue de leur engagement, la plupart des participants se sont investis dans une formation ou un nouveau projet professionnel, ou ont retrouvé un emploi. De fait, une expérience à l’étranger est un atout sur le CV : elle est généralement vue comme un gage d’autonomie et de capacité d’adaptation par les recruteurs, qui privilégient souvent les compétences comportementales par rapport aux compétences techniques.

Suite au succès rencontré par l’opération « Ambassadeurs », la possibilité de partir en service civique international devrait être étendue à toutes les Missions locales du territoire en 2019.

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