Une note du Cereq se penche sur les différences d’aspiration à la formation professionnelle relevé chez les salariés. Alors que les salariés les moins qualifiés expriment autant que les autres leurs besoins de formation, ils sont nettement moins nombreux à les concrétiser.
Le Cereq pense que ce décalage repose sur le contexte de l’entreprise, notamment ses pratiques ainsi que la manière dont elle gère les ressources humaines qui sont des facteurs d’influence importants sur les employés et les inciteraient ou non à formuler leur souhait de formation.
Les demandes de formation varient selon le niveau de qualification des salariés
Les salariés expriment tous leur volonté à suivre une formation pour les cinq ans à venir, et ce, quel que soit leur niveau de qualification. Ainsi, ce sont les motivations qui diffèrent un peu mais en général, les demandes de formation sont formulées en vue d’un changement de métier ou de profession pour les salariés qui occupent les postes les moins qualifiés.
En effet, pour les employés occupant des postes à faible qualification sont ceux qui montrent le plus d’insatisfaction vis-à-vis de leur situation professionnelle puisque leurs opportunités d’évolution dans leur travail sont les plus restreintes.
Le contexte de l’entreprise
Malgré le fait que les salariés expriment leur souhait de suivre une formation, la formulation effective de cette demande dépend du contexte de l’entreprise. En effet, elle dépend des pratiques et règles, qu’elles soient tacites ou non, qui y sont mises en place.
D’ailleurs, les attentes de l’entreprise et des salariés peuvent diverger, ainsi, quand c’est l’entreprise qui finance la formation, 75% d’entre elles le font par obligation légale. Pour 67%, il s’agit d’accompagner des changements et 52% d’entre eux le font pour introduire de nouvelles pratiques professionnelles.
Consulter la note du Céreq sur « La formation en entreprise face aux aspirations des salariés » ici.