Le Fongecif Île-de-France a effectué une étude sur un panel de 2 286 salariés franciliens qui ont un niveau V (CAP/BEP) et infra qui ont bénéficié d’un congé individuel de formation (Cif) en 2015. L’objectif est de déterminer le taux de réussite ainsi que la situation des salariés faiblement diplômés qui ont bénéficié d’un Cif au travail.
Profil des bénéficiaires d’un CIF
L’étude du Fongecif révèle que pour ce qui est du profil des bénéficiaires du Cif, 6/10 sont des hommes et 4/10 des femmes, avec une moyenne d’âge générale de 37 ans. En outre, parmi les personnes peu ou pas diplômés, 60% possèdent un diplôme de niveau V, soit équivalent au BEP/CAP. Les 40% restants ont un niveau inférieur au BEP/CAP ou ne sont pas diplômés du tout. En outre, il faut savoir qu’il y a 1/5 de la population active en France qui ne détient pas un diplôme et ceux sont plutôt les femmes dans les métiers de service comme les services à la personne ainsi que les hommes dans le BTP et l’industrie. Pour ce qui est de la motivation pour se former, 68% des bénéficiaires du Cif désirent changer de métier.
Origines des demandes de CIF
1/3 des salariés financés par le Fongecif en 2015 proviennent de 4 secteurs notamment le nettoyage, la restauration et l’hébergement. Les formations les plus demandées concernent quant à elles l’informatique, traitement et réseau (6%), le secrétariat/bureautique (8%), le travail social (12%), l’énergie et le génie climatique (6%) ainsi que le transport, la manutention et le magasinage (28%). 91% des salariés ont obtenu un poste correspondant à leur formation un an après le Cif. En outre, 37% sont retournés à leur poste tandis que 64% sont dans une situation plus favorable.
Consulter l’étude du Fongecif IDF sur les Congés Individuels de Formation ici.