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L’apprentissage est particulièrement dynamique dans l’enseignement supérieur

Une récente note de la Depp [1] dresse le bilan de l’apprentissage au 31 décembre 2018. Le dynamisme de cette voie de formation se confirme, surtout dans l’enseignement supérieur.

La croissance des effectifs d’apprentis dans l’enseignement supérieur se poursuit

Les effectifs d’apprentis sont en hausse depuis 2016. En 2018, ils ont crû de 4,2%. Cette croissance est surtout marquée par celle des effectifs de jeunes préparant un diplôme de l’enseignement supérieur : + 8,1% en 2018, après 9,1% en 2017. Dans le secondaire, la hausse est nettement moindre, à +1,8%, alors que ce niveau de formations représente toujours 60% des effectifs totaux d’apprentis.

L’apprentissage est possible dans l’enseignement supérieur depuis la réforme Séguin de 1987. Mais ce n’est qu’à partir du milieu des années 1990 qu’il s’est développé, puis surtout avec l’ouverture des licences et des masters suite à la réforme LMD.

En 2018, 179.800 apprentis suivaient une formation du supérieur en apprentissage. Les effectifs de niveau III ont poursuivi leur croissance (+7,7%), grâce à l’augmentation continue du nombre d’apprentis en DUT et en BTS, principal diplôme de l’enseignement supérieur délivré par l’apprentissage. Le nombre d’apprentis en niveau I continue lui aussi d’augmenter (+9,8%) pour tous les types de diplômes. Au niveau II, la croissance est de 6,2%.

Seulement un tiers de filles parmi les apprentis

La part des filles dans les effectifs de jeunes en apprentissage a baissé de 0,5 point en 2018 par rapport à 2017, à 32,7%. Cette proportion varie en fonction du niveau du diplôme préparé et des spécialités de formation. A part au niveau I, elle augmente ainsi avec le niveau du diplôme préparé, ce qui reflète le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur et la prédominance des spécialités de services à ce niveau. La proportion de filles est ainsi de 26,1% au niveau V mais atteint 47,8% au niveau II. Elle est de 38% au niveau I.

Par ailleurs, les secteurs d’activité les plus dynamiques en termes d’apprentissage sont le bâtiment, l’informatique, les moteurs et la mécanique automobile, le commerce et la vente, et la gestion et les échange. En revanche, certains secteurs comme l’hôtellerie, la cuisine ou les forêts et espaces naturels voient leurs effectifs décroître.

Consultez l’intégralité de la note de la Depp « L’apprentissage au 31 décembre 2018 » ici.

[1] Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance.

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